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en avant première
en avant première
Ton corps glisse,
dit-elle,
infiniment
contre la vitre
le long de la campagne qui défile
sortir de sa manche un as !
un rêve d’Icare…
la vitre défile
devant, la nuit immobile,
un train siffle
toujours le même : le dernier
et une rafale de vent
m’écrase le nez
aujourd’hui encore
les poteaux décalent
le film du paysage
ils s’installent entre deux déclics
qu’ils sont longs ces voyages
presque grandioses
où finalement rien ne bouge
d’autre
qu’un regard dilaté
le noir, lui, demeure absolu
la nuit agace
Ghislain Olivier
dit-elle,
infiniment
contre la vitre
le long de la campagne qui défile
sortir de sa manche un as !
un rêve d’Icare…
la vitre défile
devant, la nuit immobile,
un train siffle
toujours le même : le dernier
et une rafale de vent
m’écrase le nez
aujourd’hui encore
les poteaux décalent
le film du paysage
ils s’installent entre deux déclics
qu’ils sont longs ces voyages
presque grandioses
où finalement rien ne bouge
d’autre
qu’un regard dilaté
le noir, lui, demeure absolu
la nuit agace
Ghislain Olivier